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 A la découverte de l'artiste programmeur :

ANTOINE SCHMITT

© AS / Extrait de la série : Nanoensembles
Volume son -> Clic droit sur l'animation

 

 

© AS

Antoine Schmitt nous fait découvrir un art à part...
Son inspiration ? Ses questionnements, sa vie, la Vie...

Son pinceau ? La programmation informatique... 
Le résultat ?  Des oeuvres étonnantes, détonantes, vivantes... où se mêlent lumières et sons


Christ mourant  

Exposé à la
Numeriscausa gallery (Paris)
du 29 novembre au 22 décembre 2007


Nabaz'mob

Op
era for 100 smart rabbits 
(New York)
Chorégraphie et musique :  Antoine Schmitt  et Jean-Jacques Birgé
Septembre 2006 - 70 000 visiteurs


Devox2 Ososphères 

Strasbourg  / Septembre 2005


Gameplay  

Spectacle chorégraphique de 40 à 50 minutes en 8 à 12 tableaux. Le danseur est confronté à un environnement lumineux et sonore semi-autonome sensible à sa présence.
Collaboration entre l'artiste plasticien-programmeur Antoine SCHMITT  
et les chorégraphes de la compagnie K. Danse.
Création : automne 2005


Psychic - Studio shot

Psychic voit les spectateurs et décrit ce qu'elle voit par des phrases projetées sur le mur. Et elle voit peut-être un peu plus que nous : 
elle perçoit les états internes et les motivations des spectateurs. 
Le texte s'affiche lettre à lettre, comme écrit sur une machine à écrire dont on entend le son.


Facade Life 

Bruxelles /  Octobre 2007


Son parcours en quelques lignes 

- 1961 Né à Strasbourg
- 1979 Bac à Molsheim
- 1980-1981 Prépa Math Sup-Spé Kléber à Strasbourg
- 1981-1984 Telecom Paris
- 1984-1985 Service militaire Toulon
- 1985-1990 Ingénieur - chef de projets - Act Informatique Paris
- 1990-1991 Free Lance
- 1991-1994 Ingénieur R&D NeXT Paris + Silicon Valley (USA)
- 1994-aujourd'hui Free lance consultant informatique
- 1996-aujourd'hui  Artiste plasticien

Il y a douze années déjà, Antoine - alors ingénieur de haut niveau âgé de 33 ans - entame son virage pour suivre une voie artistique
Pour connaître davantage de détails concernant sa nouvelle vie, je vous invite à consulter sa
BIO ARTISTIQUE COMPLETE


Quelques remarques d'Antoine...

 

Artiste programmeur 
AS : Je pense qu'en effet, artiste programmeur est une bonne description de ce que je suis. Aujourd'hui, j'ai tendance à être moins revendicatif et je dis donc juste "artiste" ou "artiste plasticien". A une époque, la programmation comme matériau était inconnue et donc mon travail déclenchait beaucoup d'incrédulité ! J'ai donc dû enfoncer le clou en revendiquant justement mon matériau... Aujourd'hui la programmation comme matériau est presque à la mode (et passée de mode même...) donc je le revendique moins. C'est reposant, cela me permet de me concentrer sur mon travail...

Nanoensembles : une vie proche de l'explosion ? 
AS : Pour ce qui est de la vie sourdant des nanoensembles
(cf. animation haut de page ou voir sous www.gratin.org/as/nanos),  c'est justement ce que je cherche dans la plupart de mes pièces : travailler la forme d'être en m'inspirant du vivant. Pour les nanoensembles, je cherchais plutôt à déconstruire la réalité, une réalité vue comme un grand système. Construire un système abstrait, et le dérégler. Inciter à questionner constamment la cohérence du monde. A chercher les failles dans la réalité. En plus d'une cohérence à la fois visuelle, spatiale et sonore, la cohérence des multiples éléments des nanoensembles tient aussi à la présence invisible d'un chef d'orchestre interne qui décide de l'énergie et de la symbiose de tous les éléments à  tous les instants, énergie et symbiose qui fluctuent sans cesse, mais qui sont partagées par tous, même si tous ne n'y plient pas forcément. C'est la dimension apportée par la programmation comme matériau : la dynamique propre des objets.

Autres activités 
AS :Je travaille encore comme freelance programmeur/consultant. Je pense que grosso modo, j'y passe la moitié de mon temps sur l'année. Mais j'aimerais bien réduire cet aspect et passer davantage de temps à avancer sur de nouveaux projets artistiques. Gagner sa vie avec son art est l'idéal... si on n'y perd pas son âme, c'est à dire si on n'est jamais amené à faire des compromis, conscients ou inconscients, pour plaire à ceux qui détiennent les cordons de la bourse. Je n'ai pas encore trouvé de bonne solution pour cela. Mais j'y travaille !

Comment vendre une oeuvre artistique programmée... 
AS : C'est un sujet très délicat en effet, surtout pour les collectionneurs qui font un investissement. J'en suis arrivé à la solution de vendre une installation physique, comprenant au minimum la boite noire qui fait fonctionner le programme (un ordinateur). Ensuite il peut y avoir un écran, un vidéoprojecteur, une surface sur laquelle projeter. C'est un peu comme l'art cinétique des années 50-60 : des sculptures qu'il faut activer pour qu'elles prennent toute leur dimension. Les acheteurs d'art aiment bien les objets physiques. Mais j'ai entendu un jour un commissaire priseur réputé, dire à la radio : "moi je peux vendre  n'importe quoi, un site web, une performance... ce que je vends c'est  l'acte de propriété. C'est lui qui circule de vendeur en acheteur."  C'est une autre réponse à la question. Pour moi, ce qui est important, c'est que l'oeuvre soit bien reexposée par la suite. J'accompagne donc mes oeuvres d'un contrat qui stipule les conditions d'exposition, nécessaires au minimum d'une part et idéales d'autre part, pour chaque oeuvre.

Le Christ exposé récemment à Paris...  (cf. photo galerie parisienne - haut de page)
AS :Cette oeuvre a un fort potentiel d'empathie. Cette pièce est importante pour moi. Elle marque un jalon.

Certains des travaux artistiques d'Antoine demandent une intervention extérieure : un danseur par exemple (voir photo haut de page ou sous http://www.gratin.org/as/gameplay), ou simplement un spectateur qui va parler dans un micro ou déplacer la souris pour que le "tableau" prenne vie... 
Comment  qualifier cette forme d'art : un art interactif ?
AS : Ces pièces peuvent se rattacher aux formes d'art interactif en effet. Nous surnommons parfois le spectacle de danse Gameplay "danse contemporaine interactive" par exemple. Mais l'interactivité n'est en général pas centrale dans mon travail. Je ne l'appelle donc pas art  interactif, mais plutôt art programmé. L'art programmé a beaucoup de facettes : visuelle, sonore, textuelle, active. La partie active peut être interactive, réactive, autonome, et c'est ce dernier aspect qui m'intéresse le plus. Parfois je ne rajoute une touche d'interactivité que pour que le spectateur sache que ce qui se passe devant lui se passe ici et maintenant et n'est pas une vidéo. Pour qu'il y ait une forme spéciale d'empathie. C'est le cas dans "avec détermination" (VOIR CI-DESSOUS). Par contre, dans le spectacle de danse, c'est l'interaction elle-même, entre le danseur et l'univers vivant qui l'entoure qui est le matériau du spectacle, que nous avons travaillée et que le spectateur voit.

© AS / Nailed : Extrait de la série Avec détermination 


De nombreux articles de presse jalonnent le parcours d'Antoine

 

  www.gratin.org/as/txts/press.html


  Book Antoine Schmitt

Des oeuvres vivantes 

 

 

Attention : vous risquez de vous laisser surprendre par les oeuvres d'Antoine Schmitt
 et de vous laisser prendre à ses jeux artistiques.

Le mieux, c'est de cliquer de suite sur :


 
Le  site d'Antoine Schmitt 


Contact Antoine Schmitt : as@gratin.org

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© Elisabeth Messmer - Hitzke / Netcomete.com
1er trimestre 2008