RUBRIQUE DU CERCLE DE LISA |
Poèmes BERNARD EBEL |
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2009 - Poème N°9 - Novembre |
En
novembre Je
ne connais personne qui est né en novembre Les
feuilles sont enfin tombées Je
ne connais personne qui est né en novembre L’homme
qui ne sait où habiter Je
ne connais personne qui est né en novembre
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2009 - Poème N°8 - Octobre |
A
l'heure de rentrer chez toi
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2009 - Poème N°7 - Septembre |
Valse
algérienne La
fille aux cheveux de feu Ce
n'est pas une valse de vienne Quand
je lui ai demandé La
fille aux cheveux de feu C'est
une valse à trois temps La
fille aux cheveux de feu
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2009 - Poème N°6 - Juin |
Un dernier verre A travers ton verre ambré |
2009 - Poème N°5 - Mai |
Salamandre Sur
cette musique danse Avec
les salamandres Laisse
faire la chance Au
mois de septembre Montre
leur ton ventre Avec
de la fierté Notre
enfant sera né Dès
la mi-décembre Reviens
le montrer Et
continue à danser
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2009 - Poème N°4 - Avril |
Petite Petite graine
du printemps Qui
vole au gré du vent Tu
te poses et te reposes Et
repeins la vie en rose Petite fille d’avril Qui
avance sur un fil Ne
regarde pas en bas Et
avance pas à pas Petite fille du
bonheur Toi
qui n’a jamais peur Coquelicot
dans les champs Reviendra
tous les ans Petite fille d’avril Qui
avance sur un fil Ne
regarde pas en bas Et
avance pas à pas Petit oiseau
sur la colline Que
ton charme illumine Tes
petites ailes déployées Annoncent
déjà l’été Que pour toi il dure toute l’année (pour ma
fille née comme moi en avril...)
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2009 - Poème N°3 - Mars |
Les
jeunes amants Qui était
cette femme aux belles mains Qui caressait
tendrement tes bras Elle racontait
ce qu'elle ferait demain Et
aussi ce qu'elle ne ferait pas Se promener
avec les enfants de sa fille Mais surtout
ne pas les garder la nuit Une belle
femme dans la cinquantaine Plutôt
femme de...qu'amante Surtout ne pas
lui faire de la peine Elle
était si charmante Elle avait le
goût de l'interdit Elle
était la promesse du désir Un début peut
être d'une nouvelle vie qu'elle ne
voulait que de plaisir Qui
était cette belle femme Qui en partant
de la terrasse A laissé
autre chose que de la place Qui est cette
belle femme Qui un instant
a arrêté le temps |
2009 - Poème N°2 - Février |
Ces cris que l'on n'entend pas Rien ne laissait supposer Qu'on
allait en parler On
échangeait des mots pour rire On
échangeait des mots pour dire C'est
au moment où on ne les attend pas Que
viennent ces cris qu'on n'entend pas On
avançait sur la même route Je
n'avais pas le moindre doute Ce
n'étaient pas des larmes, juste des mots Plus
question de parler de la météo Il
n'y avait plus de mots pour rire Il
n'y avait plus de mots pour dire Il
y avait le silence Il
y avait de la souffrance Rien
ne pouvait laisser supposer Qu'on
n'allait pas en parler Mais
quand les mots sont venus Te
rassurer je n'ai pas su Ces
cris que l'on n'entend pas Se
sont perdus dans le silence Ces
cris que l'on n'entend pas |
2009 - Poème N°1 - Janvier |
La
jeune fille à l'étui à violon blanc Avait
pris place sur un banc qui
tournait le dos au car Qu'elle
ne voulait pas prendre Pour
n'aller nulle part Septembre
s'était invité en novembre Peut
être faisait il trop doux Sûrement
avait elle rendez vous La
jeune fille à l'étui à violon blanc Était
restée sur le banc Avec
ses yeux si bleus Et
son sourire heureux Des
notes de musique silencieuses Semblaient
s'envoler avec le vent La
jeune fille à l'étui à violon blanc Ne
pouvait qu'être amoureuse Le
monde qui courrait dans tous les sens Donnait
l'air d'une drôle de danse Pour
rattraper un train déjà raté Les
voyageurs bien moins moins pressés S'attardaient
un instant devant La
jeune fille à l'étui à violon blanc Qui
ne parlait pas Qui
ne jouait pas Qui
peut être n'existait pas Sauf
un instant pour moi Poète
scriptum: |
Bernard Ebel écrit également dans Encres Jetées
Il est aussi l'auteur de pièces de théâtre en français et alsacien.
N'hésitez pas à le contacter : bernardebel@free.fr
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