Haguenau 
Divers 

1949

En mars 1949, plusieurs articles de journaux relatent la renaissance économique haguenovienne d'après-guerre.



Le 4e épisode de la série est consacré à la production de foies gras.

Voici un extrait qui démontre que les foies gras strasbourgeois réputés sont en fait fournis
 par deux entreprises de Haguenau... Celle de la famille Corbeau et celle de la famille Fuchs :

Réflexion amusante ! Donc deux "Maisons" qui s'en chargent  : 
celle du Corbeau et celle du Renard !

L'article continue en évoquant  plus  particulièrement  la Maison Fuchs 
(entreprise GIVIGROS qui comprend un laboratoire, un entrepôt et un magasin)


Des membres de la famille Hohweiller y travaillaient (Auguste, Hélène, Pierre). 
Le fils d'Auguste et Hélène, Jean-Louis Hohweiller, se souvient de cette époque
 et nous met des clichés à disposition .


L'engraisseur d'oies, Auguste, en plein travail, secondé par sa femme Hélène.


Où l'on voit Pierre, Jean-Louis enfant, Auguste et Hélène dans la pièce de gavage (Morschwiller).


Pierre, Jean-Louis, Auguste et Hélène, route de Schirrhein à Haguenau.
 Les oies... vont passer au laboratoire...

Travail de préparation des oies pour en dégager entre autres le foie, le préparer, le cuisiner...
 dans le laboratoire d'Albert Fuchs (GIVIGROS) à Haguenau 
(le laboratoire était situé dans la Rechenmühle, à côté de la Tour des Pêcheurs
Plus tard les locaux ont été transférés route de Bischwiller.)


Auguste Hohweiller en plein travail


Ici, toujours dans les locaux de la Rechenmühle, Hélène Hohweiller et sa collègue cassent des oeufs, 
préalablement calibrés, pour séparer le blanc du jaune
(commande pour pâtissiers et boulangers, armée...)

D'autres employés travaillaient dans l'entreprise d'Albert Fuchs.
 Jean-Louis Hohweiller possède une photo de groupe des ouvrières. 
Elle peut  être mise à disposition des personnes concernées ou de leurs descendants.
Ecrire.


André Wagner nous raconte des souvenirs à propos de la Maison Fuchs : 
J'ai connu Albert Fuchs et son magasin en face du restaurant au Crocodile ; j'y ai vu une grande affluence durant la "Drôle de Guerre" quand les troupes françaises s'y approvisionnaient. 
Puis aux premiers jours de l'occupation, ma famille y a acheté le dernier chocolat encore disponible !

Roland Freiburger nous dit à propos des oies : 
Enfant, j'habitais à moins de 100 m des "Corbeau" et  je me souviens des oies qui cacardaient et sifflaient. 
Quant au grand-père de ma femme, il gavait des oies et en livrait le foie aux "Corbeau" pour qu'il soit ensuite préparé,  il fournissait aussi des oies aux "Fuchs"...

Remarque de Lisa, la webmasterin : 
Dans la famille Corbeau de Haguenau, il y avait aussi Roger Corbeau, le photographe de renommée mondiale. 
Voir page netcomete à ce propos.


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