Nouveau
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2014 |
Rémy BRICKA
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A
la rencontre d'un homme multifacette, |
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Carte d'identité
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Né le
10 avril 1949 Habite à PARIS Marié à Marie-Rose Une fille : Victoria Licence
universitaire d'enseignement de musique CAP
d'ajusteur Champion d'Alsace d'athlétisme Homme-orchestre célèbre "Traverseur"
d'océans à la pagaie double sur skis flotteurs... Auteur-compositeur-interprète Artiste-peintre Dompteur de lapins et de colombes Ecrivain ... |
© Rémy
Bricka est un touche-à-tout plein d'originalité, |
INTERVIEW
2014 |
Rémy, vous faites partie de la mémoire collective, vous êtes gravé dans l’esprit de plusieurs
générations. Beaucoup de personnes ont en tête au moins une chanson que
vous avez interprétée, une image de vous en homme-orchestre ou en homme sur skis flotteurs défiant les océans… Vous êtes
comme un "fou génial", avec une imagination en ébullition et frôlant
parfois les limites du raisonnable, allant jusqu'à l'extrême. |
Oui, en fait je me sens comme un escargot qui porte son chargement sur le dos,
avec sa coquille —
en guise de carapace anti-timidité au départ. Il n’avance pas forcément vite, mais finalement
il fait son chemin comme il le souhaite. Une analogie avec une Fable de la
Fontaine :
celle du lièvre et de la tortue ! |
Depuis quand résidez-vous à Paris ? |
Depuis 1968; il y a donc
déjà quarante-six ans que je vis dans la capitale. Nous logeons désormais dans ce fameux appartement du 2e.
En face, nous avons aussi un
atelier et un emplacement réservé aux colombes. Nous nous
sentons bien ici et nous avons notre cercle amical dans l’arrondissement. |
Quels sont vos liens avec l'Alsace du Nord, en particulier avec Niederbronn-les-Bains où vous êtes né ? |
A
Niederbronn, résident quelques cousines et cousins, notamment Jean-Paul
Pfeiffer qui est un ancien gardien de but du Club de football de la commune.
Il est d’ailleurs aussi fin connaisseur de la forêt environnante et de
l’histoire locale. Mon père, Fritz Bricka, protestant, était originaire
de la ville; et jusqu’à peu y vivait encore sa sœur, Frieda Pfeiffer, décédée
à 94 ans l’an dernier. Le mari de cette dernière était également mon
parrain ; et les liens qui nous unissaient étaient forts. Actuellement,
plus personne ne porte le nom de "Bricka" à Niederbronn, mais
il reste tout de même des membres de ma famille.
Mes parents se sont installés ensuite un peu plus loin dans la rue principale, route de Reichshoffen, juste après le premier maraîcher bio-fleuriste, dans la maison Bury… Mes parents l’avait louée à Monsieur et Madame Bury, les parents du vice-champion olympique, Michel Bury. Par la suite, cette ancienne propriété a été rachetée par la Ville qui l’a démolie pour y construire les entrepôts du Centre Technique municipal.
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Vous reste-t-il un souvenir particulièrement marquant de votre jeunesse à Niederbronn ? |
J'allais à l’école maternelle qui se situait alors en face de l’église protestante ; actuellement on y trouve un grand parking et l’école a été construite un peu plus en arrière. Mon père me cherchait souvent à la sortie de la classe. Or, un jour, au moment où il est arrivé, la sirène a retenti. Comme mon père était également pompier volontaire de Niederbronn, il m’a fait traverser le carrefour pour que je sois sur le bon trottoir, m’a donné des consignes, indiqué que je devais avancer jusqu’à la maison tout seul en m’expliquant qu’il avait une urgence à assurer. J'ai eu très peur, je n’avais pas vraiment idée de la localisation exacte de la demeure familiale, mais j’y suis arrivé tout de même ! Ce qui m’a vraiment marqué, c’était que mon père avait privilégié son devoir de pompier, son sens du civisme avant son devoir de père. A l'époque, je ne pouvais le comprendre. Autre souvenir : adolescent, j'ai travaillé à la Menuiserie Pfeiffer de Niederbronn durant les vacances pour me payer ma guitare. Et peu après, j'ai proposé à mes proches, mes cousines et cousins, le premier spectacle d'homme-orchestre sur le chemin forestier du Wintersberg ! Je ne me déplaçais pas encore avec plus de vingt instruments pesant plus de trente kilos, mais c'était déjà un début prometteur !
J’ai eu besoin d'évoquer les points qui ont marqué mon enfance à Niederbronn, puis à Reichshoffen, dans mon dernier ouvrage, car elle ne fut pas évidente. J'y souligne notamment le fait que ma mère devait absolument épouser un protestant alors qu'elle n'en était pas amoureuse, et ce qui en a suivi, c’est-à-dire son côté volage… Et son amour particulier, ne me permettant pas vraiment de m'épanouir en fonction de ce que j'étais et souhaitais.
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Et depuis que vous êtes installé à Paris, vous éprouvez tout de même le besoin de retourner en région alsacienne, là où sont vos racines... |
Quand ma fille Victoria était plus petite, nous nous rendions régulièrement en Alsace du Nord pour voir la famille, dont ma grand-mère à Haguenau.
©
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A
propos de
vos tableaux, on en voit aux murs de votre appartement, de votre bureau.
Les styles sont très différents mais on saisit votre passion pour la
peinture. Le côté artiste-peintre de votre personne est un aspect moins
connu. |
Oui, dès ma jeunesse, j’ai
eu plusieurs passions.
Une revanche. Comme quoi il ne faut pas se laisser abattre par un échec
mais persévérer. Et la suite m’a donné raison !
Je pouvais donner libre cours à ma vocation d’auteur-compositeur et interprète… atypique, sortir d'autres 45 et 33 tours.
D'autres rendez-vous médiatiques sont prévus en 2014.
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En 1988, muni de skis flotteurs, d'une pagaie double et d'une nacelle, sans eau ni vivres, vous avez traversé avec succès l'océan Atlantique en deux mois. Puis en 2000, vous avez tenté l'océan Pacifique où vous êtes resté cinq mois... Marie-Rose a d'ailleurs évoqué dans un article l'opération sauvetage qu'elle a mise en place. Faites-vous des rêves, des cauchemars, encore maintenant, suite à ces défis sportifs et maritimes, ces expériences hors norme ? |
Pas de cauchemars, plutôt des rêves agréables. Je
rêve souvent de mer, d’eau. C’est paisible. Je suis dans
une barque, il y a des sirènes, des personnages fantastiques, une île... |
D’ailleurs, même si vous ne participez pas à la tournée "Age tendre et Têtes de bois", il vous arrive de vous produire pour des spectacles autour de la génération Dorothée, avec notamment les fameux Casimir et Nestor le Pingouin… |
Exact. C'est un plaisir de retrouver cette période dont une partie du public est nostalgique. Ceux qui ont suivi Dorothée dans leur jeunesse. Et les petits découvrent avec bonheur cet univers !
Pour la tournée "Age
tendre et Têtes de bois", celle des idoles de 60 à 80, rien
n'est figé. Qui sait ? |
Vous êtes inter-générationnel et vous plaisez toujours autant, ne laissez pas indifférent… |
L'homme-orchestre avec ses nombreux instruments, son feu d'artifice, ses colombes, ses chansons atypiques... fascine petits et grands. D'ailleurs, voici un cadeau reçu à Faulquemont, fin décembre :
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Quelques mots sur vos animaux ? |
Je n’ai plus
de lapin, mais toujours deux colombes apprivoisées: Coco et
Chanel, dans la volière en face.
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Vos rêves à venir ? La conception d’un objet original, un défi fou ? |
Pas
vraiment ! Là
je
suis en paix avec moi-même, je veux donner du bonheur à ma
famille, aux autres… Et encore cette envie de me
bonifier, d'avancer; en ce moment je perfectionne d'ailleurs mon anglais ! |
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Merci
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© Texte et
photos
Netcomete.com - Elisabeth Messmer/ Rémy
Bricka - Janvier 2014
EVENEMENT-NOUVEAUTE-AMBIANCE-IDEE CADEAU... |
Rémy Bricka vous présente son nouvel album Sortie le 16 octobre 2015 |
« Au pays
magique des fêtes et des anniversaires ! » |
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